Les deux missions de Jeanne d’Arc

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L’épopée de Jeanne d’Arc a tellement passionné les foules que plus de 2000 auteurs, historiens, poètes, cinéastes du monde entier ont écrit sur sa fabuleuse aventure.

Ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est la ressemblance frappante entre son époque en 1429, et la situation morale spirituelle politique de la France en 2014.

En 1429, le dauphin Charles doute de sa légitimité, son armée est en défaite permanente, ses conseillers lui suggèrent de quitter la France, le dernier verrou du pays est la place forte d’Orléans assiégée depuis 7 mois par les anglais. De plus, le jeune roi d’Angleterre estime lui aussi devoir devenir roi de France en se faisant sacrer à Reims puisque le traité de Troye donne la France en dot à la couronne anglaise. C’est donc une course vers Reims qui est engagée entre les deux prétendants français et anglais pour la même couronne.

Pourquoi cette volonté farouche des anglais de s’emparer de la France ?

Pourquoi le dauphin Charles est-il désespéré ? Pourquoi la France risque–t-elle de disparaître ? Pourquoi Robert de Beaudricourt finit-il par croire Jeanne d’Arc et la faire accompagner jusqu’à Chinon? Quels sont les signes qui donnent au dauphin la certitude que Jeanne est bien missionnée pour délivrer Orléans et le faire sacrer roi à Reims.

Le miracle des victoires de Jeanne d’Arc, son humilité, sa pureté, sa prière permanente pour la France, son courage, son ardeur et sa force incroyable dans les combats, son art consommé de la guerre, ses voix célestes…

Pourquoi le Sacre ? En quoi est-il indispensable pour devenir roi de France, et être guidé ensuite par Dieu ? Même aujourd’hui !…

Les grands signes prophétiques réalisés à Orléans, Patay, Reims, puis la trahison devant Compiègne, le martyre d’un an de prison , les réponses inspirées de Jeanne, son extraordinaire résistance à plus de trois cents prêtres, trois cardinaux, onze évêques vendus aux anglais, tous ces multiples détails, nous les connaissons grâce aux deux procès de condamnation et de réhabilitation qui ont donné jour après jour le témoignage des compagnons et des accusateurs de Jeanne, de Février 1429 à Mai 1431.

Aujourd’hui au 21e siècle, la France est menacée également de disparition par la suppression de tout pouvoir décisionnel de l’état français, au profit d’un parlement européen qui veut tout gérer de A à Z de notre vie sociale, économique, politique, spirituelle, éducative , et supprimer toute trace de christianisme dans nos lois et nos mœurs.

La menace d’un gouvernement mondial athée et anti-chrétien, gérant nos comptes bancaires par le net, est en place.

Les partis politiques sont tous d’accord pour faire le contraire d’un programme chrétien, et livreront notre pays aux étrangers dès le 1er Janvier prochain en supprimant les frontières dans l’espace européen.

Résultat, de nombreux ressortissants des pays de l’Est et du Maghreb veulent s’installer en France, pour profiter de lois sociales ruineuses. L’explosion sociale s’en suivra ainsi que l’effondrement économique.

L’identité française va disparaître si Dieu n’intervient pas, et surtout la mission du pacte de Reims signée entre Dieu et Clovis, rétablie par Jeanne d’Arc en 1429 ; la France est devenue à Reims en 496 le bouclier de l’Eglise et du Christianisme en se faisant baptisée première nation officiellement catholique. Si en 1429, la France était devenue anglaise, elle serait devenue anglicane sous Henri VIII qui se sépara de l’Eglise pour divorcer à sa guise, elle aurait perdu sa mission de fille ainée de l’Eglise.

Si aujourd’hui, Dieu n’intervient pas miraculeusement, le programme infernal des dirigeants français actuels, livrant la France, sous l’influence de la Franc-maçonnerie anglo-saxonne, aux dieux étrangers de la finance apatride et athée, mettra le peuple dans le pire des esclavages.

Mais, rayon de soleil dans cette fin des temps au 21e siècle, Jeanne est à nouveau annoncée, venant sauver la France, rétablir une dernière fois sa mission évangélique, faire sacrer à nouveau le roi légitime à Reims, et accomplir le plus haut fait d’armes de l’histoire de la chrétienté avant le retour du Messie dans la Gloire. C’est la grande Pentecôte prédite par Marthe Robin et par quantité de prophètes depuis des siècles, pour sauver l’Eglise devant les portes de l’enfer grand ouvert. Toutefois, Marthe Robin assurait que Dieu rétablirait miraculeusement la France quand elle aurait touché le fond, ce qui est en bonne voie fin 2013…

La nouvelle évangélisation du monde se fera quand la Croix Glorieuse sera apparue au Ciel devant toutes les races se frappant la poitrine, voir Matthieu 24 v30. Par la France convertie, et en France par la Bretagne, comme l’a annoncé la Très Sainte Vierge à Kérizinen.

Mais auparavant tout se fera à nouveau par une simple Pucelle guidée par Dieu, à qui la mission de vaincre le mal est donnée, pour ramener la France au Christ par le roi choisi par Dieu. C’est ELLE Jeanne, la clé de voûte du rétablissement de la France Chrétienne et du roi, lui-même chargé de défendre l’Eglise et le Pape.

Quand, comment, où, avec qui ?, c’est le secret de Dieu qu’il ne faut pas scruter, mais les personnages sont là en chair et en os, et savent que nous prions avec eux, soyez en bien sûrs, aussi sûrs que vous lisez ces lignes.

C’est ELLE, JEANNE, que le Christ nous invite à soutenir par une prière quotidienne assidue au sein des cœurs croisés de l’Amour.

C’est ELLE dont le Christ disait à Martine le 11 Octobre 2011 :

Moi SEUL DIEU Je ferai
Le grand signe qui signe
Que mon roi est celui que
mon signe désigne
Il a à ses côtés
Mon bon roi qui s’en vient
Toute une armée qui vient
L’entourant protégeant
Jeanne est avec Michel
Et ensemble ils guerroient
Portant leur sainte épée
Pourquoi Jeanne vient-elle
direz-vous mes enfants ?
Elle Vient car Dieu LA veut
Au côté de SON roi :
Même Feu et même combat
Car au pays de France
C’est la désolation
Et Jeanne la guerrière
Sait comment résister
Aux combats qui font mal.
Jeanne est à la tâche
De protéger le roi
Que Dieu Seul vous envoie
Elle est LA Elle protège
Le BON roi pré choisi
Pour l’emmener à REIMS
COMME ELLE A FAIT JADIS
Elle sait ce qu’il faut faire
C’est Dieu qui la conduit…

Chers Amis, venez nous rejoindre dans la croisade de prières demandée par Jésus pour le roi et la France. Actuellement environ 5000 livrets de prières des Cœurs Croisés ont été vendus par les éditions Résiac, cela veut dire que nous ne sommes pas encore mille à prier chaque jour dans cet engagement pour la France. Il faut compter au mieux 10% de fidèles soit 500 personnes. Il manque encore 500 volontaires, ne tardez pas, il y a urgence et grande désolation au pays de France. « osez la souffrance avec Jeanne. La prière est la seule force devant laquelle Dieu s’incline.» Voir le Message du Christ à Martine du 02/10/2013.

LE message du Christ dicté à Martine le 2 Octobre 2013, est d’une importance capitale, car il annonce qu’au printemps (peut-être le prochain, vu le désenchantement populaire, et l’effondrement économique mondial en cours, signes avant-coureurs d’une explosion générale, devant l’autisme habituel de la république), l’épouse, la France retrouvera la Foi, les cœurs s’ouvriront et seront guéris spirituellement. Il nous est demandé de prier activement les anges d’intervenir pour:

Avec l’Archange Gabriel demander de rétablir le message de Paix et d’Harmonie chrétienne entre les français, réconciliés avec Dieu.

Avec l’Archange Michel demander de faire place nette pour l’arrivée du roi, successeur de Louis XVII, seul héritier choisi par DIEU.

Avec l’Archange Raphaël prier pour la guérison des âmes, « au bal du Printemps ».

A la demande de certains auditeurs de la conférence donnée à Vannes le 5 Octobre 2013, sur les deux missions de Jeanne d’Arc, voici quelques points de rappel pour bien comprendre le parallèle entre l’histoire d’hier en 1429, et celle d’aujourd’hui qui sera encore plus miraculeuse demain.

Le Moyen Age était caractérisé par une profonde cohérence entre la foi et la pensée; un équilibre entre les différentes facultés de l’intelligence, de la sensibilité, de la volonté et des structures morales et spirituelles. Depuis trois siècles, dix générations d’hommes s’étaient inspirés des valeurs de l’Évangile, sur le plan temporel, comme sur le plan spirituel. La foi en Jésus-Christ donnait à la vie et à la mort un sens profond, surnaturel, qui se traduisait dans l’esprit chevaleresque.

A partir de 1350, ces principes s’écroulent peu à peu.

Une crise majeure secoue l’Occident chrétien au 14e siècle:

1) la lutte entre les jeunes monarchies naissantes et les seigneurs féodaux, qui admettent souvent mal de prêter hommage à un suzerain, fédérateur de la nation : le roi devient le personnage central.

2) les villes se rebellent contre leur seigneur -évêque, elles entendent confier tous les pouvoirs aux magistrats.

La conception bourgeoise de la vie, basée sur le primat de l’argent et du profit, éloigne des préceptes de l’Évangile, le progrès matériel, de la vie spirituelle.

3) le sentiment national souvent promis aux égarements, mais qui symbolise les coutumes, les économies et les langues communes à un pays.

L’Eglise ne joue plus son rôle de médiateur, car elle a beaucoup perdu de son prestige au 14e siècle par les disputes, excommunications et injures que s’adressent les papes entre eux. Les papes d’Avignon, le grand schisme d’Occident et la décadence des mœurs du clergé, ont vu la désaffection des peuples, exactement comme aujourd’hui au 20e siècle:

Au 21e siècle:

De nos jours la situation de l’Eglise est grave, face à une progression voulue de l’Islam en Europe. Les invasions barbares reprennent, les courants traditionalistes et modernistes s’opposent, les églises sont séparées, concurrencées par une religiosité bouddhiste ou orientale, la science a considérablement polarisé l’attention et le respect des intelligences, alors que la spiritualité des masses s’est effondrée dans une ignorance frustre, aussi bien des valeurs évangéliques que de l’Histoire de la France.

La république fait croire que l’égalité, la fraternité et la liberté datent de 1789…

« Toutes les religions se valent » , une sorte de complexe fomenté par les médias atteint l’opinion, honteuse de s’avouer chrétienne, les valeurs dites « républicaines » font figure de référence, alors qu’elles sont l’aboutissement d’un retour aux mœurs païennes et barbares, contre lesquelles s’était dressé Clovis par le pacte de Reims, précisément pour arracher sa nation aux mœurs barbares…Et comme au 14e et 15e siècles, nous voilà revenus aux invasions de peuples totalement étrangers aux traditions et coutumes chrétiennes.

Jamais, au 21e siècle comme au début du 15e siècle, la violence urbaine, les meurtres, l’insécurité, les incestes, le débridement sexuel et contre nature, n’ont autant proliféré, réalisant l’absence de toute morale sociale et chrétienne.

L’étalage des richesses s’affiche ostensiblement, face à une misère de plus en plus insupportable, accablant un peuple écrasé sous les impôts et les charges sociales.

les 14e et 15e siècles se rapprochent étrangement des 20e et 21e siècles. Revenons au temps de Jeanne d’Arc:

Au milieu du chaos de la guerre de 100 ans, alors que le conflit entre français et anglais n’en finit pas, la peste noire décime la moitié de l’Europe en trois vagues successives de 1347 à 1367, puis la guerre civile se déchaîne entre armagnacs pro- français et bourguignons pro-anglais, au point que le roi Charles VII, âgé de 26 ans, se demande s’il ne doit pas abdiquer, et quitter la France pour se réfugier en Ecosse ou en Castille…

Ses conseillers les plus influents sont aussi les plus néfastes: La Trémoille et l’archevêque de Reims, Renaud de Chartres, tous deux intrigants, ne cherchant qu’à asseoir leur position financière, quitte à soutenir le duc de Bourgogne en négociant avec lui contre les intérêts du roi et de la France, au cas où le vent tournerait en sa faveur…

Alors qu’Orléans subit le siège des Anglais depuis le mois d’Octobre 1428, que Charles, duc d’Orléans, est prisonnier à Londres, et que Les Français viennent de perdre la bataille du 12 Février 1429, à la journée dite « des harengs »,car les Anglais arrivaient avec un convoi de trois cents chariots de poissons, la rumeur court selon une vieille prophétie, qu’une jeune Pucelle va délivrer la France à la mi-carême.

Le dauphin est désespéré, il ne se résout pas à la défaite, mais les caisses sont vides, son armée composée d’Ecossais et de Lombards essentiellement des mercenaires , aventuriers et soudards sans discipline, fait peine à voir. Si Orléans tombe, le royaume de France passe aux Anglais, Bourges n’est qu’à 60 kilomètres , Orléans est le verrou , l’entrée du domaine royal au sud de la Loire.

Un courrier de Robert de Baudricourt, capitaine de Vaucouleurs, seul seigneur fidèle au roi dans cette marche de Lorraine, arrive à Chinon où résidait Charles VII, et lui apprend qu’une jeune fille de 17 ans prétend être envoyée par Dieu pour délivrer Orléans, et faire sacrer le dauphin à Reims.

N’ayant plus de carte en main, Charles VII donne l’ordre à son routier, Collet de Vienne, d’aller chercher Jeanne et de la ramener à Chinon.

Robert de Baudricourt avait déjà reçu Jeanne en Mai 1428, et il l’avait renvoyée sans ménagement. En effet, celle_ci lui annonçait en 1428 que sa mission consistait à délivrer Orléans : Or Orléans ne fut prise que 6 mois plus tard en Octobre 1428. Comment le savait-elle six mois auparavant alors qu’elle ne connaissait rien à l’actualité politique?.

En Janvier, elle revint sans se décourager, sur l’ordre des voix de Sainte Catherine et Sainte Marguerite, et réitéra sa demande d’être envoyée vers le dauphin avec une escorte. Elle prévint Robert de Beaudricourt le 12 Février, que les Français venaient de perdre une bataille, et que c’était grand dommage d’attendre si longtemps. Quelques jours plus tard, la nouvelle de la défaite de la journée des harengs parvint à Vaucouleurs, confirmant la parole de Jeanne.

Quelle était la personnalité de Jeanne, au dire de celles et ceux qui l’ont connue?

Ce qui caractérise Jeanne, c’est sa simplicité , sa bonté, sa douceur si sensible à tous, et en même temps son extraordinaire assurance, sa témérité sans pareil face au danger, sa foi invincible en sa mission, foi communiquée d’une manière surnaturelle par ses voix, qui chaque jour, l’instruisent et l’encouragent du début à la fin : foi attisée quotidiennement par le lien très intime avec le ciel dans la prière, et l’ascétisme qu’elle s’impose. La prière et le jeûne sont les deux aliments lui donnant la lumière divine de « Fille de Dieu ».

Jeanne était VICTOIRE de Dieu dés le commencement de sa mission, elle vivait LA victoire, elle vivra LA VICTOIRE bientôt, car elle est l’instrument providentiel du Christ pour la France. Sans elle, pas de roi, avec elle toute Gloire revient AU ROI par son roi, selon sa devise « DIEU PREMIER SERVI ».

Pour essayer de comprendre les obstacles qui s’opposèrent à Jeanne, examinons son caractère et ses réactions lors des premiers jours de sa mission :

« Presque tous les habitants de Domrémy l’aimaient » d’après son parrain Jean Moreau

Jeanne Tiercelin précise : « Jeanne ne jurait jamais, à la place , elle disait « sans faute! » Elle ne dansait pas, et quelque fois, quand nous les filles on chantait et on dansait, elle, elle allait à l’église. »

Elle n’allait pas à l’école, comme la plupart des enfants; les filles apprenaient à filer et coudre, faire la cuisine, tenir une maison, et de temps en temps garder les bêtes . Son père était le doyen du village, paysan laboureur aisé, propriétaire d’une vingtaine d’hectares, probablement originaire d’Arc en Barrois, d’où son nom que l’histoire retiendra bien après seulement.Les voix célestes l’appelaient « Fille de Dieu » (un titre auquel personne ne porte attention, mais jamais accordé à aucune âme privilégiée…) ou « Jeanne la Pucelle, fille de Dieu ».

Pieuse, mais n’aimant pas qu’on la remarque, elle allait souvent prier avec sa sœur Catherine à la chapelle de Notre Dame de Bermont, située dans les bois, à environ 2 km de Domrémy. Elle faisait des petits gâteaux aux amandes pour encourager le chapelain à sonner l’angélus à l’heure, et dans l’église, mitoyenne de leur maison , Jeanne allait souvent se recueillir devant une statue de Sainte Marguerite, qui existe toujours. Mais chacun reconnait dans le procès de réhabilitation qu’elle était comme tout le monde, simple, honnête, rendant volontiers service, et distribuant son bien aux pauvres dés qu’elle en avait.

Les voix qui l’ont guidée dés l’âge de 13 ans, l’éduquent et lui donnent son extraordinaire indépendance vis à vis de tous , y compris de son père dont elle redoutait le jugement, suite à un songe qu’il fit, voyant partir sa fille avec des soldats…Une fille perdue ? Le père assistera plus tard au sacre de Charles VII, et un an après la mort de Jeanne, mourra de chagrin…

« La Voix m’était envoyée de par Dieu, et après que j’ai entendu 3 fois cette voix, j’ai connu que c’était la voix d’un ange. Cette voix m’a toujours bien gardée et je l’ai toujours bien comprise. Elle m’a appris à me bien diriger et à fréquenter l’église. »

Une force indestructible habite Jeanne, son compagnon Saint Michel la guide, et Sainte Marguerite et Sainte Catherine l’encouragent chaque jour.

Au point de quitter ses parents pour aller à Vaucouleurs durant plusieurs semaines, sous le prétexte de rendre service à sa tante sur le point d’accoucher…

« Jean de Metz appartenait à la garnison de Vaucouleurs. Il aperçut Jeanne dans sa robe rouge et témoigne:

« Ma mie que faites-vous ici? Faut-il donc que le Roi soit chassé de son royaume ? Serons-nous anglais ? ».

« Je suis venue dans cette ville royale parler à Robert de Baudricourt, pour qu’il daigne me conduire ou faire conduire au Roi.

Il n’ a cure de moi, ni de mes paroles. Pourtant à la mi-carême, il faut que je sois devers le Roi, même si je dois y user mes jambes jusqu’aux genoux. Personne au monde, ni rois , ni ducs, ni filles du Roi d’Ecosse, ne peuvent recouvrer le Royaume de FRANCE. Il n’y a de secours que de moi ! Je préférerais bien filer auprès de ma pauvre mère, parce que cela , ce n’est pas mon état, mais il faut que je le fasse, parce que c’est le plaisir de Mon Seigneur. »

« Qui est votre Seigneur? »

« C’est le ROI DU CIEL » ( ici tout est dit, le surnaturel est la vie de Jeanne, sa volonté est de faire la volonté de Dieu, sans aucun profit personnel.)

Il la regardait, fasciné, puis :

-« Moi, Jean, je vous promets qu’avec Dieu pour chef, je vous mènerai devers le Roi. » (Georges Bordonove Jeanne d’Arc).

Cette conversation prise sur le vif, selon le rapport de Jean de Metz au procès d’annulation, est le point de départ du premier personnage s’engageant au service de Jeanne.

Jeanne fougueuse, déterminée,dont la foi renverse les montagnes, assiégeant Robert de Baudricourt jusqu’à ce qu’il cède enfin, après moult examens et réflexions. Tout son caractère est là : le bon plaisir de Dieu ! Son Seigneur lui donne des ailes pour accomplir ce qu’aucun personnage historique ou religieux n’a jamais accompli : Jeune fille de 17 ans, traverser la France en état de guerre civile avec six hommes durant onze jours, écrire au Roi Charles, le reconnaître caché parmi ses chevaliers, le convaincre en quelques minutes, lui dicter ses conditions, affronter l’examen des théologiens de Poitiers, se faire nommer chef de guerre (général d’armée) 3 semaines plus tard, approvisionner Orléans affamé et assiégé par les anglais depuis 6 mois, remporter en quatre jours victoires sur victoires alors que depuis Octobre, les plus valeureux capitaines étaient battus à plate couture :

Le 5 Mai elle lance l’attaque , le 8 mai les anglais tournent bride après la messe qu’elle fait célébrer entre les armées rangées en bataille. Ils jurent de la faire ardoir un jour (brûler vive).

« Le 17 Juillet 1429, après de nouvelles victoires spectaculaires, quatre mois et demi après avoir quitté Domrémy, Jeanne fait sacrer Charles VII Roi de France à Reims, pour le plus grand plaisir de Dieu ».
Puis l’abandon, la trahison, l’ingratitude, le martyre d’un an de prison , la mort héroïque…Toute son épopée est une oeuvre d’art céleste, du début à la fin.

Nous retiendrons le respect humain continuel des hommes qu’elle rencontra, murés dans leurs jugements, empreints de suffisance et d’orgueil face à une modeste jeune fille du peuple, de jalousie, de méfiance, de lâcheté très souvent,d’enthousiasme et d’amour aussi de la part de Jean d’Aulon, Jean de Metz, Jean d’Alençon, Jean d’Orléans, et tout le peuple d’Orléans qui l’aimait tant… Mais pour finir, sa ferveur angélique arrachaient des larmes aux plus endurcis de ses ennemis, y compris le jour de sa mort.

Dieu a laissé Son Fils se faire condamner à mort par la Synagogue, crucifier entre deux brigands, mourir dans un supplice lent et atroce pour racheter l’humanité, et la ramener dans le Royaume céleste.

Jeanne a sauvé la France de l’invasion anglaise qui menaçait son existence même, elle a bien mérité son titre de »Fille de Dieu », comme l’appelaient ses « frères et sœurs du Paradis »…
Condamnée à mort par l’Eglise, représentée par l’évêque Cauchon , (évêque de Bayeux de 1432 à 1442, dont la sépulture se trouve toujours dans l’église Saint-Pierre de Lisieux…!sic!), qui selon ses propres mots, la traita d’ »hérétique, apostate, schismatique, blasphématrice de Dieu, idolâtre, relapse…telle, un chien qui retourne à ses vomissements, un membre pourri pour qu’il n’infecte pas les autres membres du Christ, tu es à rejeter de l’unité de ladite Eglise, à retrancher de son corps…. »

Les hommes font de cette terre l’antichambre de l’enfer,… dans l’attente du Retour du Messie dans la Gloire, quand s’ouvrira enfin la Vraie Terre Promise, dans le nouveau monde régénéré : La Nouvelle Jérusalem, où régnera le culte en Esprit et en Vérité, le Christ, LUI, l’unique et pure Eglise, vivant au milieu des élus, fils de Dieu…(voir Apoc 20-22)

Sous les traits d’une jeune paysanne, le Ciel avait envoyé une princesse de la Cour Céleste pour se sacrifier et sauver les malheureux français, « les pauvres , les indigents », selon ses termes.

L’Eglise mit 5 siècles à reconnaitre son erreur inouïe en canonisant Jeanne , mais n’a jamais reconnu l’origine céleste de ses voix.

« Dieu premier servi » n’a pas plu à l’Eglise militante…

la Deuxième Mission de JEANNE, à la fin des temps actuels, sera « le ressouvenir » des français, le grand retour de la France à Dieu par le roi caché descendant de Louis XVII, le Pacte de Reims retrouvé , les bénédictions divines et la fin des malédictions républicaines, grâce à DIEU, LE CHRIST FIDÈLE ROI DE FRANCE, dont le bon plaisir est de voir Son Lieutenant, le roi descendant de Saint Louis, gérer Son Royaume selon les lois divines : voir pages 170 à 174 du tome II « Seul l’Amour sauvera le 3e millénaire »

LA GUERRE DES PRIÈRES TRIOMPHERA PAR « JEANNE-MARIE-VICTOIRE », LA PRIÈRE EST FAIT D’ARMES !

LES SOLDATS FREDONNENT:

Dieu est Miséricorde
et pardon Il m’accorde
Alors moi petit rien
j’avance pour le roi
que Le SEUL ROI envoie.

Et je chante pour La France
sachant qu’Elle reviendra
à LA Croix à Marie
et qu’ainsi Elle sauvera
les enfants de DIEU-ROI.

C’est pourquoi j’abandonne
ma vie mon cœur mon âme
a Dieu Seul Créateur
pour servir ou périr.

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